top of page

Oser traverser le changement...


Bougeoir blanc éclairant une petite table



Vivre des changements c'est dans le processus la même chose que vivre dans des pièces, reliées par des couloirs voilés et sans lumière.






Lorsque vient le temps de quitter la pièce dans laquelle on loge (quand on n'est pas mis dehors avec parfois grand fracas !), il est aussi nécessaire de refermer la porte. Sans quoi l'autre n'apparaîtra pas.

Une fois la porte fermée, une fois le couloir privé de la pièce qui l'éclairait un peu, te voilà dans un noir total rempli d'un voile.


Tu te retrouves à tâtonner à l’aveugle vers, tu l’espères, la porte que tu es appelé.e à ouvrir.

Immanquablement tu vas rencontrer ce voile.

Un voile qui peut être tissé d'Amour se faisant jour et créant une nouvelle lumière juste autour de toi. Une lumière qui permet de voir à travers et de le saisir pour le soulever voire de le traverser.

T'offrant la possibilité d'aller dans ce pan de couloir où ton corps vibre d'aller.


Ou bien ce voile sera paré d'un tissu dense et épais qu'il sera nécessaire de détricoter, d’alléger et d’affiner, dans un temps qui est le tien. Ton œuvre l’éclairera alors pour t'offir la possibilité de traverser. Et dans son grand Mystère, la Vie transformera aussi la nature du voile. Pour que ton couloir soit tissé de Lumière et d'Amour.

Parce que c'est que tu es toi aussi, une fois délesté des poids qui ne sont pas les tiens, une fois décollé du personnage qui n'est pas Toi.

Tu es voué à trouver la porte dans le couloir de ta vie.


Les errances vécues semblent sans fin, mais elles sont toujours le chemin.

Et sur le chemin, il y a toujours du changement.

Rien ne reste en l’état, la Vie est mouvement permanent.


Tu séjourneras plus ou moins longtemps dans les pièces de ton existence, et tu en changeras aussi souvent que tu en as besoin. Je dis bien besoin, non envie.


Vient un jour où tu es enfin devant cette nouvelle porte que tu ne sais vraiment si elle est apparue ou si elle avait toujours été là, mais qu’importe.

Elle est là.


En tenant droit devant elle, main sur la poignée, il est probable que tu doutes et te questionne.

Suis-je capable de l'ouvrir ?

Faut-il une clé et si oui l'ai-je ?

Qu'il y a-t-il de l'autre côté ?

Ne te pose aucune question, et agis.

De l’action, sans réaction.

Tourne la poignée, abaisse la clenche, pousse-là, fais-la coulisser, peu importe comment elle s’ouvre : ouvre-là.


Si elle est fermée, regarde en toi, tu y trouveras la clé.


Avec le Coeur, Amandine - Ostalitha


Kommentare


bottom of page